Esther Margareta Vilar (née Esther Margareta Katzen le 16 septembre 1935) est une écrivaine germano-argentine. Elle a suivi une formation et exercé la profession de médecin avant de se lancer dans l’écriture. Elle est surtout connue pour son livre The Manipulated Man (L’homme manipulé), publié en 1971, et pour ses différentes suites, qui affirment que, contrairement à la rhétorique féministe et à la rhétorique des droits de la femme, les femmes dans les cultures industrialisées ne sont pas opprimées, mais exploitent plutôt un système bien établi de manipulation des hommes.
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L’homme manipulé
Quoi que fassent les hommes pour en imposer aux femmes, dans le monde des femmes, ils ne comptent point. Dans le monde des femmes, seules comptent les autres femmes.
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Le sexe polygame
ou le droit de l’homme à plusieurs femmes
Le sexe polygame est un livre sur l’amour. Son auteur, Esther Vilar, est une féministe, certes, et même une super féministe… mais à contre-courant ! Pour elle, ce ne sont pas les hommes qui portent la véritable responsabilité des maux dont souffre la condition féminine.
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Pour une nouvelle virilité
L’Homme manipulé était un pamphlet, intelligent et plein d’humour, écrit par une femme contre les femmes. Le Sexe polygame, charge de la même virulence mais adoptant un point de vue plus philosophique, était un livre sur le rapport de la femme au désir et à son besoin de sécurité affective et matérielle.
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Triptyque sur la situation sociale de l’homme
L’Homme manipulé était un pamphlet, intelligent et plein d’humour, écrit par une femme contre les femmes. Le Sexe polygame, charge de la même virulence mais adoptant un point de vue plus philosophique, était un livre sur le rapport de la femme au désir et à son besoin de sécurité affective et matérielle. Avec Pour une nouvelle virilité, troisième volet du triptyque qu’Esther Vilar a consacré avec succès à l’analyse des rapports entre hommes et femmes dans les pays industrialisés d’Occident, c’est la situation du mâle qui est mise en cause : ce mâle vendu à ses patrons, à l’État, à la famille, châtré par le travail productif qui épuise sa puissance sexuelle, alors que la femme exige de lui un orgasme toujours renouvelé…