Finalement, à la fin de mai 1906, j’arrivais à Simla, la résidence du vice-roi des Indes. Cette visite était d’ordre diplomatique ; avant de me mettre en route, il importait de connaître les dispositions du gouvernement anglo-indien à mon égard.
Un an auparavant, Lord Curzon, alors vice-roi, m’avait promis le concours le plus actif dans ma nouvelle entreprise. Depuis il avait quitté sa haute situation, et, en Angleterre, le pouvoir était passé aux mains des libéraux. Ces changements politiques n’ont-ils exercé aucune influence sur les dispositions officielles ? À ce sujet, je ne suis pas sans une certaine inquiétude.