Comment s’adapter et survivre

By (author)Marc Terranova

45,00 


Les deux ouvrages : “Comment s’adapter à l’effondrement des nations” et “Survivre, commence dans la tête : Manuel de développement personnel adapté à la gestion psychologique d’un choc


 



Pour comprendre la gravité de la situation, il faut avant toute chose, comprendre que nous vivons dans un monde où les principales ressources utiles à notre survie existent en quantité limitée. En fonction des besoins humains vitaux, certaines ressources sont plus recherchées que d’autres, les plus vitales pour l’Homme étant : l’eau et la nourriture. Pour extraire ou produire ces ressources, l’Homme doit consommer de l’énergie qui elle-même est présente en quantité limitée et, qui se raréfie grandement, avec les technologies et les ressources d’extraction actuelles. Afin de gérer cette rareté, l’Homme a inventé ce que l’on appelle de nos jours : l’économie. L’économie n’est qu’un système de gestion des échanges créé en conséquence de la rareté. La petite sœur de l’économie est : la finance, qui elle gère les valeurs des éléments. L’économie et la finance s’illustrent dans nos vies à travers les monnaies et les prix. Les monnaies sont des « facilitateurs des échanges » alors que les prix sont des « appareils de mesure » de ce qui est rare. En d’autres termes, les monnaies sont à l’économie, ce que les prix sont à la finance.

Il est fondamental de comprendre que la rareté est la base même de l’économie. Par définition, dans un monde d’abondance, la notion de rareté serait nettement amoindrie voire inexistante. Les échanges matériels deviendraient alors fortement réduits et à terme plus aucune notion de « monnaie » et de « prix » ne seraient nécessaire. C’est le principe même de l’offre et de la demande utilisé dans le capitalisme, qui est (à la base) corrélé à la loi physique de la rareté. Plus un produit est disponible et accessible (offre importante), plus son prix diminue et inversement. L’économiste Jérémy Rifkin utilise à ce sujet le terme de : « coût marginal zéro », qui correspond au résultat de la quête du « toujours moins cher ». Voilà pourquoi le capitalisme, à la recherche de la croissance infinie et de toujours plus de productivité, cherche dans le même temps à faire baisser les prix. Ce qui revient à dire que le capitalisme est par nature déflationniste.

Ce modèle économique capitaliste a d’ailleurs été choisi comme modèle de référence par la grande majorité des pays du monde, et même par la plupart des pays dit « communistes ». Cependant, ce modèle fait face à un problème. Ce problème est que le modèle, qui est à la base construit pour mesurer et gérer la rareté des ressources et leurs échanges, est actuellement complétement déréglé et sur le point de s’effondrer principalement à cause d’endettements massifs de la part des principaux pays « riches » du monde. Avec un effondrement du système économique actuel, tout sera chamboulé et les repères de ce que croyons « acquis » et « normaux » voleront en éclat rapidement.


 

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