Sous le règne d’Auguste, des conseils politiques juifs se formèrent, dissimulant sous le manteau religieux les convoitises d’une clique toute puissante. Durant le siège de Jérusalem par Vespasien, cette clique sût gagner la faveur des conquérants romains, et fut récompensée par le gouvernement impérial, qui lui conféra un mandat pour l’administration de la Palestine, en vertu duquel la clique se constitua elle-même en corps gouvernemental avec pouvoirs absolus. Ce gouvernement fut connu sous le nom de Kahal, c’est à dire Communauté ou Commonwealth.
Des immigrants juifs organisèrent les « communautés » qu’ils avaient fondées, et à la fin du deuxième siècle avant J. C. presque chaque province de l’empire romain comptait au moins une colonie juive. Ces « communautés », dont chacune représentait elle-même un Kahal en miniature, étaient affiliées au corps apparenté central dont dépendait leur existence. En vue de renforcer ce contrôle et de favoriser les intérêts juifs, le Kahal développa et perfectionna le système élaboré d’espionnage et d’insidieuse subversion tel qu’il subsiste encore, système qui explique la concentration du pouvoir et du commerce entre les mains des Juifs partout où ils se sont établis en nombre suffisant.