Chacun de ces événements a introduit une variante du socialisme dans un grand pays – le socialisme bolchevique en Russie, le socialisme du New Deal aux États-Unis et le national-socialisme en Allemagne.
L’histoire officielle contemporaine ignore ces notions. Évidemment on peut comprendre que les universités et les organismes de recherche, qui dépendent de l’aide financière de fondations contrôlées par cette même élite financière new-yorkaise, ne souhaitent guère soutenir et publier des recherches sur ces aspects de la politique internationale. Il est peu probable que le plus courageux des administrateurs morde la main qui nourrit son organisation. Il est également éminemment clair, d’après les preuves présentées dans cette trilogie, que les “hommes d’affaires à l’esprit public” ne se rendent pas à Washington en tant que lobbyistes et administrateurs pour servir les États-Unis. Ils sont à Washington pour servir leurs propres intérêts de maximisation des profits. Leur but n’est pas de promouvoir une économie de marché compétitive, mais de manipuler un régime politisé à leur propre avantage.
Ce que cette histoire révisionniste nous apprend réellement, c’est que notre ignorance comme citoyens individuels qui cède le pouvoir politique à cette élite, a coûté la vie à environ deux cent millions de personnes dans le monde entre 1820 et 1975. Ajoutez à cette misère indescriptible les camps de concentration, les prisonniers politiques, la répression et l’oppression de ceux qui tentent de faire éclater la vérité.