La mythologie comparée a ceci de particulier qu’on ne peut tirer grand-chose qu’en restreignant son corollaire à deux corpus (doublés de deux ensembles linguistiques) mis l’un en face de l’autre. Il est primordial de confronter plusieurs recueils mythologiques de diverses origines afin de mettre à jour les correspondances pertinentes permettant de conclure à des emprunts ou à une diffusion de proche en proche. Nous descendrons souvent du Mont Olympe afin de partir à la recherche de nos douze principales divinités littéralement fragmentées et recomposées dans d’autres protagonistes divins ou semi-divins. Les mélanges de caractéristiques interdivinités apparaîtront alors à leur paroxysme.
Nos analyses porteront sur deux principaux aspects : d’une part la codification des noms des divinités (et de leurs symboles et attributs) via le langage matrice (Emeša) et leur décomposition dans leur but d’en tirer la définition première ou l’essence primordiale ; et d’autre part les faits bruts (rôles, fonctions, filiations, cultes…). À la suite de quoi, il nous sera possible d’assimiler telle divinité grecque avec telle ou telle déité égyptienne et mésopotamienne. Les récits d’Anton Parks nous seront, en parallèle, d’une aide précieuse ! Nous nous rendrons dans cette étude bien au-delà d’une simple étude de mythologie comparée. Préparez-vous pour un petit parcours historico-légendaire plein de révélations !