Écrits révisionnistes III – 1990-1992

By (author)Robert Faurisson

35,00 45,00 


Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Faurisson » a commencé le 16 novembre 1978 avec la parution d’un article dans Le Matin de Paris. Je savais depuis plusieurs années que, le jour où la presse rendrait publiques mes opinions révisionnistes, j’affronterais une tempête. Par sa nature même, le révisionnisme ne peut que troubler l’ordre public ; là où règnent les certitudes tranquilles, l’esprit de libre examen est un intrus et il fait scandale. La première tâche des tribunaux est moins de défendre la justice que de préserver l’ordre public. La vérité, au sens où j’entends ce mot (c’est-à-dire : ce qui est vérifiable), n’intéresse les magistrats que si elle ne provoque pas un trouble profond de l’ordre public.


 

Clear
Couverture: Choose an option


Je ne me faisais pas d’illusion : on me traînerait en justice et je serais condamné, et cela en plus des agressions physiques, des campagnes de presse et du bouleversement de ma vie personnelle, familiale et professionnelle.

Ma précédente conférence a eu lieu en septembre 1983 ; le titre en était : « Revisionism on Trial : Developments in France, 1979-1983 » (« Le révisionnisme devant les tribunaux français, 1979-1983 »). La présente conférence en est la suite ; je lui ai donné pour titre : « Mon expérience du révisionnisme (septembre 1983-septembre 1987) ». Ce qui avait marqué en France la période 1979-1983, c’était l’activité judiciaire déployée contre le révisionnisme. La période 1983-1987 se signale par un ralentissement de cette activité, laquelle, je le crains, va reprendre à partir de 1987-1988. En France, les organisations juives, initiatrices des poursuites judiciaires, ont été fortement déçues et même déconcertées par la légèreté relative de ma condamnation en avril 1983. Elles attendaient mieux de la justice française. Elles voulaient ma « peau » et elles n’ont obtenu qu’une livre de ma chair. Elles souhaitaient que les magistrats déclarent : Faurisson est un faussaire de l’histoire ; son travail sur les chambres à gaz est plein de légèretés, de négligences, d’ignorances délibérées et de mensonges ; Faurisson est malveillant et dangereux. Or, le 26 avril 1983, les magistrats de la première chambre de la cour d’appel de Paris en quelque sorte concluaient : Faurisson est un chercheur sérieux ; nous ne trouvons dans son travail sur les chambres à gaz ni légèreté, ni négligence, ni ignorance délibérée, ni mensonge ; mais Faurisson est peut-être malveillant et il est certainement dangereux ; nous le condamnons pour cette probable malveillance et pour ce danger, mais nous ne condamnons pas son travail sur les chambres à gaz, qui est sérieux. Au contraire, vu le sérieux de ce travail, nous garantissons à tout Français le droit de dire, si telle est son opinion, que les chambres à gaz n’ont pas existé.


 

Share with friends !
Détails sur le produit

Broché: 580 pages
Éditeur : Omnia Veritas Ltd (15 novembre 2018)
Langue : Français
ISBN-10: 1912452200
ISBN-13: 978-1912452200
Dimensions du produit: 15,2 x 3 x 22,9 cm

Author

Couverture

Brochée, Reliée

You may also like…

  • Écrits révisionnistes I – 1974-1983


    Le révisionnisme est une affaire de méthode et non une idéologie.

    Il préconise, pour toute recherche, le retour au point de départ, l’examen suivi du réexamen, la relecture et la réécriture, l’évaluation suivie de la réévaluation, la réorientation, la révision, la refonte ; il est, en esprit, le contraire de l’idéologie. Il ne nie pas mais il vise à affirmer avec plus d’exactitude. Les révisionnistes ne sont pas des « négateurs » ou des « négationnistes » ; ils s’efforcent de chercher et de trouver là où, paraît-il, il n’y avait plus rien à chercher ni à trouver.


     

    35,00 45,00 
  • Le discours de la dernière chance


    & Le véritable procès Eichmann

    La première évidence qui surgira de ces travaux, c’est que la Civilisation, une dans sa conception, est cependant multiple et très diverse dans ses formes simultanées ou successives et que chacune d’entre elles, peut-être dans un instinctif et secret espoir de renaître ailleurs et à son gré, se résigne à mourir à l’endroit où elle est née, par refus de se transformer, c’est-à-dire de se plier aux exigences conjuguées de la nature et du progrès.


     

    35,00 45,00 
  • Écrits révisionnistes IV – 1993 -1998


    La question de l’existence ou de la non-existence des chambres à gaz nazies est d’une considérable importance historique. Si elles ont existé, ces chambres à gaz nous apportent la preuve que les Allemands ont entrepris l’extermination physique des juifs ; en revanche, si elles n’ont pas existé, nous n’avons plus aucune preuve de cette entreprise d’extermination. Pierre Vidal-Naquet ne s’y est pas trompé. Aux personnes tentées de renoncer à l’argument des chambres à gaz il a répliqué qu’abandonner les chambres à gaz, « c’est là capituler en rase campagne ». On ne peut que lui donner raison. Les chambres à gaz ne sont pas un point de détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale. D’où les sanctions judiciaires qui, en France par exemple, s’abattent sur ceux qui en contestent l’existence.


     

    35,00 45,00 
  • Écrits révisionnistes II – 1984-1989


    Depuis quelques mois il se manifeste dans les journaux, à la radio et à la télévision une véritable fièvre d’antinazisme. On croirait que les nazis sont de retour. Je suppose que le grand public assiste à ce phénomène avec une perplexité croissante. Peut-être pense-t-il que cette fièvre est due à l’approche du quarantième anniversaire du 8 mai 1945, date de la capitulation sans condition du IIIe Reich.


     

    35,00 45,00