Écrits révisionnistes I – 1974-1983

By (author)Robert Faurisson

35,00 45,00 


Le révisionnisme est une affaire de méthode et non une idéologie.

Il préconise, pour toute recherche, le retour au point de départ, l’examen suivi du réexamen, la relecture et la réécriture, l’évaluation suivie de la réévaluation, la réorientation, la révision, la refonte ; il est, en esprit, le contraire de l’idéologie. Il ne nie pas mais il vise à affirmer avec plus d’exactitude. Les révisionnistes ne sont pas des « négateurs » ou des « négationnistes » ; ils s’efforcent de chercher et de trouver là où, paraît-il, il n’y avait plus rien à chercher ni à trouver.


 

Clear
Couverture: Choose an option


Le révisionnisme peut s’exercer en cent activités de la vie courante et en cent domaines de la recherche historique, scientifique ou littéraire. Il ne remet pas forcément en cause des idées acquises mais souvent amène à les nuancer. Il cherche à démêler le vrai d’avec le faux. L’histoire est, par essence, révisionniste ; l’idéologie est son ennemie. Comme l’idéologie n’est jamais aussi forte qu’en temps de guerre ou de conflit, et comme elle fabrique alors du faux à profusion pour les nécessités de sa propagande, l’historien sera, en la circonstance, conduit à redoubler de vigilance : passant au crible de l’examen ce qu’on a pu lui assener de « vérités », il s’apercevra sans doute que, là où une guerre a provoqué des dizaines de millions de victimes, la première des victimes aura été la vérité vérifiable : une vérité qu’il s’agira de rechercher et de rétablir.

L’histoire officielle de la seconde guerre mondiale contient un peu de vrai combiné avec beaucoup de faux.

Au risque d’être mal compris par certains, je dédie cet ouvrage à ceux, parmi les vainqueurs ensanglantés de la seconde guerre mondiale, qui, tels Churchill, Eisenhower ou de Gaulle, se sont refusés, aussi bien pendant la bataille qu’après la bataille, à cautionner, ne fût-ce que d’un mot, l’atroce, la grotesque, l’insolente imposture du prétendu génocide des juifs et des prétendues chambres à gaz nazies.

Je souhaite enfin que le présent ouvrage puisse s’inscrire sous le signe d’une mémoire, non pas sélective et tribale, mais universelle, sans exclusive aucune : in memoriam omnium. Puisse-t-il aussi se lire comme un hommage aux vraies souffrances de toutes les victimes de la guerre de 1939-1945, que ces victimes aient appartenu au camp des vainqueurs qu’on encense ou à celui des vaincus qu’on ne cesse, depuis près d’un demi-siècle, d’humilier et d’offenser !


 

Share with friends !
Détails sur le produit

Broché: 558 pages
Éditeur : Omnia Veritas Ltd (15 novembre 2018)
Langue : Français
ISBN-10: 1912452189
ISBN-13: 978-1912452187
Dimensions du produit: 15,2 x 2,9 x 22,9 cm

Author

Couverture

Brochée, Reliée

You may also like…

  • Le mensonge d’Ulysse


    & Ulysse trahi par les siens

    Les deux parties de cet ouvrage ont déjà été publiées, mais séparément, — la première, ou l’expérience vécue (Passage de la Ligne), en 1949, — la seconde, ou l’expérience des autres (Le Mensonge d’Ulysse, proprement dit), en 1950, dans la forme d’une étude critique de la littérature concentrationnaire : j’avais pensé que, sur un sujet aussi délicat, il convenait d’administrer la vérité à petites doses.


     

    35,00 45,00 
  • Écrits révisionnistes IV – 1993 -1998


    La question de l’existence ou de la non-existence des chambres à gaz nazies est d’une considérable importance historique. Si elles ont existé, ces chambres à gaz nous apportent la preuve que les Allemands ont entrepris l’extermination physique des juifs ; en revanche, si elles n’ont pas existé, nous n’avons plus aucune preuve de cette entreprise d’extermination. Pierre Vidal-Naquet ne s’y est pas trompé. Aux personnes tentées de renoncer à l’argument des chambres à gaz il a répliqué qu’abandonner les chambres à gaz, « c’est là capituler en rase campagne ». On ne peut que lui donner raison. Les chambres à gaz ne sont pas un point de détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale. D’où les sanctions judiciaires qui, en France par exemple, s’abattent sur ceux qui en contestent l’existence.


     

    35,00 45,00 
  • Écrits révisionnistes II – 1984-1989


    Depuis quelques mois il se manifeste dans les journaux, à la radio et à la télévision une véritable fièvre d’antinazisme. On croirait que les nazis sont de retour. Je suppose que le grand public assiste à ce phénomène avec une perplexité croissante. Peut-être pense-t-il que cette fièvre est due à l’approche du quarantième anniversaire du 8 mai 1945, date de la capitulation sans condition du IIIe Reich.


     

    35,00 45,00 
  • Écrits révisionnistes III – 1990-1992


    Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Faurisson » a commencé le 16 novembre 1978 avec la parution d’un article dans Le Matin de Paris. Je savais depuis plusieurs années que, le jour où la presse rendrait publiques mes opinions révisionnistes, j’affronterais une tempête. Par sa nature même, le révisionnisme ne peut que troubler l’ordre public ; là où règnent les certitudes tranquilles, l’esprit de libre examen est un intrus et il fait scandale. La première tâche des tribunaux est moins de défendre la justice que de préserver l’ordre public. La vérité, au sens où j’entends ce mot (c’est-à-dire : ce qui est vérifiable), n’intéresse les magistrats que si elle ne provoque pas un trouble profond de l’ordre public.


     

    35,00 45,00