Mais l’esprit d’indépendance, suite dangereuse du gouvernement féodal, n’était pas encore éteint. Il était difficile que le roi d’Angleterre, le comte de Toulouse et le comte de la Marche, regardassent tranquillement la prospérité de Louis. Jacques, roi d’Aragon, qui possédait Montpellier et d’autres fiefs, était aussi assez disposé à entrer dans leurs intrigues. Il s’était tenu, l’année précédente, une conférence à Montpellier, entre lui, le comte de Toulouse et le comte de Provence, dans laquelle, entre autres résolutions qu’ils y avaient prises, ils avaient fait avec le roi d’Angleterre une ligue pour attaquer la France.