Tel n’est d’ailleurs pas l’avis de M. Bédarride, qui cite un assez grand nombre d’exemples, notamment dans les monuments religieux, de figures dont le caractère symbolique est incontestable ; il parle en particulier des deux colonnes de la cathédrale de Wurtzbourg, « qui prouvent, dit-il, que les Maçons constructeurs du XIVe siècle pratiquaient un symbolisme philosophique », ce qui est exact, à la condition, cela va de soi, de l’entendre au sens de « philosophie hermétique », et non pas dans l’acception courante où il ne s’agirait que de la philosophie profane, laquelle, du reste, n’a jamais fait le moindre usage d’un symbolisme quelconque.
On pourrait multiplier les exemples indéfiniment ; le plan même des cathédrales est éminemment symbolique, comme nous l’avons déjà fait remarquer en d’autres occasions ; et il faut ajouter aussi que, parmi les symboles usités au moyen âge, outre ceux dont les Maçons modernes ont conservé le souvenir tout en n’en comprenant plus guère la signification, il y en a bien d’autres dont ils n’ont pas la moindre idée.