Bien que correspondant en effet à des modifications profondes, ces termes ont peut-être le double inconvénient d’être arbitraires – car il est impossible de tracer une ligne de démarcation nette entre les époques qu’ils représentent et d’induire à croire qu’il s’agit de trois religions différentes, tandis que ce sont de simples phases d’une seule et même religion évoluant insensiblement, sous l’influence de spéculations philosophiques, du naturalisme polythéiste au panthéisme sans rompre pour cela la chaîne des antiques traditions primitives, et comme l’un de ses traits caractéristiques saillants est la suprématie universelle de la caste sacerdotale des Brâhmanes, le nom de Brâhmanisme nous paraît convenir mieux que tout autre à cette croyance envisagée dans son ensemble.