Au commencement fut seul un être, non intelligent mais loi fatale, non spirituel mais matériel, imperceptible à force de ténuité, d’abord immobile, Tao le Principe, car tout dériva de lui. Un jour ce Principe se mit à émettre Tei sa Vertu, laquelle agissant en deux modes alternatifs yinn et yang, produisit comme par condensation le ciel, la terre et l’air entre deux, agents inintelligents de la production de tous les êtres sensibles.
Ces êtres sensibles vont et viennent au fil d’une évolution circulaire, naissance, croissance, décroissance, mort, renaissance, et ainsi de suite. Le Souverain d’en haut des Annales et des Odes, n’est pas nié expressément, mais dégradé, annulé, si bien qu’il est nié équivalemment.