Ce fut là un racisme non théorisé, mais vécu. C’est pourquoi il est fort rare de rencontrer le mot de « race » dans le monde antique : on n’éprouvait pas le besoin de parler de race dans le sens moderne, parce qu’on en avait. Ce qui importait le plus, pour ainsi dire, c’étaient les forces mystiques qui étaient à l’origine des forces du sang et de la gens : comme dans les cultes patriciens romains et, en général, aryens, des lares, des pénates et des héros fondateurs. On sentait cependant très clairement la nécessité de préserver le sang, de maintenir et de transmettre dans son intégrité un patrimoine précieux et irremplaçable lié au sang.